Avec la fermeture des salles de cinéma pendant 4 mois, le secteur du cinéma a grandement souffert. Aujourd’hui, la majorité des salles va rallumer les écrans, après avoir perdu près de 60 millions entrées, soit 400 millions d’euros de moins dans les caisses. Pour palier à l’interdiction de diffusion de films dans les salles, certains producteurs et distributeurs ont vendu leurs œuvres directement aux plateformes de streaming, une alliance étonnante justifiée par la crise sanitaire actuelle.
Le streaming fait son cinéma
Depuis quelques années, le streaming est très apprécié : il permet de regarder un contenu vidéo sans l’avoir sur son appareil (tablette, ordinateur, smartphone). Il ne s’agit donc pas de téléchargement, mais de visionnage en quasi-direct (le flux d’information a quelques fois un très léger retard). Le streaming pose toutefois la question de la légalité. De prime abord, il n’a pas l’air illégal.
Cela va cependant dépendre du type de site sur lequel vous visionnez votre contenu. En effet, il existe des sites sur Internet qui n’ont pas acquis les droits d’auteur et dans ce cas, la pratique est interdite. En revanche, il existe des plateformes comme Netflix, OCS, Disney +, etc qui ont payé les droits d’auteur et qui sont parfaitement en règle. Tous les meilleurs sites sont ici, n’hésitez pas à les consulter pour regarder vos films et vos séries en toute légalité.
Depuis l’avènement du streaming, les cinémas ont plus de difficultés à attirer les clients : un abonnement mensuel de 8 à 15 euros par mois contre une place de cinéma à 10 euros, le calcul est vite fait et les salles de cinéma se vident. On constate donc une concurrence indirecte entre les plateformes de streaming et le cinéma.
Une alliance qui étonne
Le streaming et le cinéma se tirent un peu dans les pattes mais en temps de crise, les points de vue changent. Depuis la pandémie de coronavirus, les salles de cinéma sont fermées. Les sorties programmées n’ont pas pu avoir lieu. Par conséquent, certains producteurs ont changé de stratégie et ont souhaité vendre leurs droits à une plateforme de streaming.
En outre, certains films sortis en salles avant le confinement ont vu leur autorisation de diffusion en VOD être anticipée. En effet, il y a normalement un délai à respecter pour sortir un film en vidéo à la demande après sa sortie au cinéma (6 mois à 1 an). Ce délai de l’exploitation a donc été réduit suite à l’article L.231-1 du code du cinéma.
Finalement, les salles de cinéma ont subi un coup dur. Le 7ème art est en voie de changement, les producteurs croient au potentiel du streaming, bien que regarder un film en salle reste une expérience qu’on aime réitérer de temps en temps.
Assise à la terrasse d’un café typiquement parisien, Élodie Moreau feuilletait avec attention les dernières pages de son scénario. Diplômée de la prestigieuse École nationale supérieure des métiers de l’image et du son (La Fémis), elle avait rapidement gravi les échelons pour devenir l’une des scénaristes les plus recherchées de Paris. Spécialisée dans la création de séries télévisées captivantes, Élodie avait un don pour tisser des histoires qui captivaient le public, mélangeant habilement drame, mystère et une touche de comédie française. Son dernier projet, une série ambitieuse explorant les dessous du cinéma parisien des années 60, promettait déjà de révolutionner le paysage télévisuel. Alors qu’elle prenait une gorgée de son café noisette, Élodie savait qu’elle était sur le point de donner vie à une œuvre qui marquerait l’histoire du cinéma et de la télévision française.