Le Conseil d’État vient de déclarer que les éditeurs de site web peuvent refuser l’accès à leurs pages si un internaute n’accepte pas les cookies. Cette déclaration est totalement contraire aux indications de la Cnil sur le sujet. Explications.
La décision du Conseil d’État en faveur des éditeurs de site web
Vendredi dernier, le Conseil d’État s’est placé du côté des éditeurs de sites web contre la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) sur le sujet des cookies. Il s’agit de traceurs informatiques qui déplaisent fortement aux défenseurs de la liberté des internautes. Cette nouvelle déclaration en faveur des éditeurs de sites internet fait polémique et énerve le gendarme de la vie privée et des données personnelles des visiteurs.
Autrement dit, la Cnil ne pourra finalement pas interdire les cookies walls qui permettent de bloquer l’accès à un site si l’internaute refuse l’utilisation des cookies. Donc, même en possédant les meilleurs modèles d’ordinateurs, vous ne pourrez plus entrer sur certains sites si vous n’acceptez pas que vos données personnelles soient récupérées et utilisées.
La réaction et la déclaration de la Cnil
La Cnil a déclaré prendre acte de cette décision et elle a ajouté qu’elle ajusterait ses lignes directrices en conséquence et qu’elle donnerait sa future recommandation pour se conformer à ce nouvel ordre. Mais sur le plan pratique, il faut dire que très peu de sites internet refusent l’accès aux internautes qui refusent les cookies.
Et selon les dires de l’avocat des requérants, cette décision pourrait amener les éditeurs, les médias et les sites d’informations gratuits qui suivent un modèle publicitaire, à offrir plusieurs options aux visiteurs. Ces choix pourraient être : l’acceptation des cookies, le paiement d’un droit d’accès ou encore le visionnage de plusieurs publicités.
Car jusque là, beaucoup niaient le fait que la totalité des revenus des éditeurs de site web provient directement de la publicité. Autrement dit, pour survivre, ils devraient faire payer systématiquement l’accès à tous leurs contenus.
Et les internautes dans tout cela ?
Pour finir, il faut savoir que le Conseil d’État a précisé que les éditeurs n’ont pas besoin de demander un consentement pour tous les usages des données de l’internaute. Car ce dernier donne un consentement global. Cependant, la décision du visiteur doit être précédée d’une note spéciale pour tous les usages prévus.
Assise à la terrasse d’un café typiquement parisien, Élodie Moreau feuilletait avec attention les dernières pages de son scénario. Diplômée de la prestigieuse École nationale supérieure des métiers de l’image et du son (La Fémis), elle avait rapidement gravi les échelons pour devenir l’une des scénaristes les plus recherchées de Paris. Spécialisée dans la création de séries télévisées captivantes, Élodie avait un don pour tisser des histoires qui captivaient le public, mélangeant habilement drame, mystère et une touche de comédie française. Son dernier projet, une série ambitieuse explorant les dessous du cinéma parisien des années 60, promettait déjà de révolutionner le paysage télévisuel. Alors qu’elle prenait une gorgée de son café noisette, Élodie savait qu’elle était sur le point de donner vie à une œuvre qui marquerait l’histoire du cinéma et de la télévision française.