Alba Baptista n’a que 24 ans, mais sa carrière a déjà de quoi impressionner. Après avoir brillé au cinéma et à la télévision au Portugal, elle s’est offert le premier rôle de sa carrière internationale dans la série Netflix Warrior Nuns. Adaptation de la bd Warrior Nuns comics, cette série a permis au monde entier de découvrir la jeune actrice portugaise Alba Baptista.
Alba Baptista, révélée par l’adaptation Netflix de la BD Warrior Nuns
Alba Baptista joue dans la série Netflix Warrior Nuns sortie à la fin de l’année 2020 et qui a rencontré un joli succès dans le monde entier. La jeune actrice portugaise n’y joue pas un second rôle périphérique comme beaucoup d’acteurs étrangers dans les productions américaines. Elle y joue le rôle principal, c’est-à-dire celui de la jeune Ava Silva.
La série raconte l’histoire d’Ava, une jeune femme tétraplégique à la suite d’un accident de voiture qui a coûté la vie à sa mère. Elle vit dans un orphelinat où elle est maltraitée par les autres enfants et les bonnes sœurs qui s’occupent d’elle. Elle finit par mourir dans des circonstances troubles, mais l’église où son corps est conservé avant d’être enterré servira de refuge à un groupe de sœurs combattantes du mal.
Ces nonnes ont à leur disposition le Halo, un pouvoir magique extrêmement puissant. Quand celle qui le détient est tuée, elle doit rapidement le transmettre à une de ses camarades. Dans l’impossibilité de le faire, elle donne ce pouvoir au cadavre d’Ava qui ressuscite. Désormais, Ava Silva a de grands pouvoirs et devra apprendre à les contrôler en rejoignant ce groupe de nonnes combattantes, les fameuses Warrior Nuns du titre.
Warrior Nuns : la révélation internationale d’Alba Baptista
Cette série a rencontré un joli succès, mais elle a surtout été un tremplin majeur pour la carrière de la jeune Alba Baptista. Alors que l’actrice d’à peine 24 ans menait déjà une carrière riche et rare au Portugal, elle a fait savoir à son agent qu’elle souhaitait se lancer à l’international. La série Warrior Nuns sera son premier rôle en langue anglaise et plus généralement dans une autre langue que le portugais.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce passage à l’international a été une grande réussite. La série a rencontré le succès espéré et elle a déjà été renouvelée pour une deuxième saison. Alba Baptista a séduit les spectateurs du monde entier et elle a gagné plusieurs centaines de milliers d’abonnés sur les réseaux sociaux. Surtout, la presse a applaudi son jeu et a souligné son travail impressionnant pour faire disparaître totalement son accent portugais.
Plus encore, ce premier pas à l’international aura été une réussite grâce aux portes qu’il a ouvertes à Alba Baptista. En 2020, elle a déjà pu tourner dans un film italien réalisé par Marco Pontecorvo où elle donne la réplique à Harvey Keitel. En 2021, elle a tourné dans quatre films, dont deux français, un anglais et un portugais. Son dernier film français lui a même permis de partager l’affiche avec la grande Isabelle Huppert !
D’où vient Alba Baptista ?
Alba Baptista est une actrice portugaise née en 1997 à Lisbonne. Elle a grandi au Portugal avec sa famille, mais elle détient également la nationalité brésilienne puisque son père est originaire de Rio de Janeiro. En fait, si on en croit l’arbre généalogique d’Alba Baptista, la jeune femme a de nombreuses racines un peu partout dans le monde.
Les grands-parents maternels de la jeune femme ont émigré en Allemagne il y a plusieurs décennies. C’est là-bas que sa mère est née et c’est là aussi qu’elle a grandi. Profitant de son héritage portugais et de son identité allemande, elle est devenue traductrice. Son métier l’a amené jusqu’à Rio de Janeiro où elle a rencontré le père d’Alba.
Alba Baptista est donc portugaise et brésilienne, mais son éducation a été largement influencée par la culture allemande dont elle parlerait la langue.
Un début de carrière prometteur au Portugal
Alba Baptista a commencé sa carrière à 15 ans seulement. En 2012, elle a tourné dans un premier court-métrage au Portugal : Amanhã é um Novo Dia de Raquel Pinheiro. Jusqu’en 2017, elle n’a joué que dans deux cours métrages : Miami de Simão Cayatte en 2014 et Tudo o Que Imagino de Leonor Noivo en 2017. À côté, elle joue pour la télévision dans deux séries portugaises de 2015 à 2017. Au long de l’année 2017, elle enchaîne les apparitions dans 5 séries différentes !
À partir de 2018, les choses s’accélèrent pour la jeune femme de 21 ans puisqu’elle tourne dans deux séries, trois courts-métrages et trois longs-métrages en un an ! En 2019, elle tourne dans un long-métrage portugais et exprime pour la première fois le souhait de travailler à l’international. La même année, elle joue dans son premier film étranger : Patrick de Gonçalo Waddington.
En 2020, elle rejoue dans un court-métrage qu’elle coréalise, mais elle se fait surtout remarquer dans le film de Pontecorvo et dans la série Warrior Nuns. Ses projets à l’étranger se multiplient, mais Alba Baptista n’oublie pas d’où elle vient et continue à s’investir dans le cinéma portugais. En 2021, le film portugais Campo de Sangue lui offre un beau premier rôle.
Warrior Nuns comics : que vaut cette adaptation par Netflix ?
Warrior Nuns est à l’origine un comics très populaire parmi les fans de bd américaines. Néanmoins, c’est une œuvre peu connue par le grand public. Dès les années 90, l’équipe à l’origine de la série animée X-Men voulait produire une série animée à partir du comics Warrior Nuns. Finalement, le projet ne verra jamais le jour et Netflix achètera les droits en 2019.
Cette adaptation a été globalement bien accueillie par les spectateurs, et même les fans. Bien sûr, les critiques auxquelles les productions Netflix sont habituées ont pu se faire entendre. La série traîne légèrement en longueur au milieu et le cliffhanger final peut sembler un peu forcé. Néanmoins, l’ensemble tient bien la route. Surtout, la performance d’Alba Baptista a été presque unanimement célébrée par la presse et les spectateurs, tous bien heureux de découvrir ce nouveau talent à qui une belle carrière dans le cinéma et à la télévision semble promise.
Assise à la terrasse d’un café typiquement parisien, Élodie Moreau feuilletait avec attention les dernières pages de son scénario. Diplômée de la prestigieuse École nationale supérieure des métiers de l’image et du son (La Fémis), elle avait rapidement gravi les échelons pour devenir l’une des scénaristes les plus recherchées de Paris. Spécialisée dans la création de séries télévisées captivantes, Élodie avait un don pour tisser des histoires qui captivaient le public, mélangeant habilement drame, mystère et une touche de comédie française. Son dernier projet, une série ambitieuse explorant les dessous du cinéma parisien des années 60, promettait déjà de révolutionner le paysage télévisuel. Alors qu’elle prenait une gorgée de son café noisette, Élodie savait qu’elle était sur le point de donner vie à une œuvre qui marquerait l’histoire du cinéma et de la télévision française.
