Après 25 ans de bons et loyaux services, Sacha a finalement pris sa retraite, accompagné de son fidèle Pikachu. Le jeune dresseur du Bourg-Palette a laissé sa place à un nouveau duo, après avoir remporté les championnats du monde tout de même. Un changement de décor réussi pour la série, qui repose sur plusieurs facteurs. Et si le reboot a convaincu, c’est parce que le départ de Sacha était nécessaire.
Retraite méritée pour Sacha et Pikachu
Depuis le mois d’avril, les aficionados de Pokémon peuvent découvrir la nouvelle série animée de la franchise. Intitulée Pokémon, les horizons, elle suit les deux nouveaux protagonistes, Liko et Rhod, dans leurs pérégrinations en Paldea. Une série qui prend la direction de la dernière région en date de la saga, inspirée de l’Espagne. Deux personnages qui disposent tous deux d’un artefact mystérieux : un énigmatique pendentif pour Liko, contre une ancienne Poké Ball pour Rhod.
Comme pour Sacha et Pikachu, ce nouveau duo pourra compter sur l’aide de compagnons de route, et affronter des menaces inédites. Un reboot pour la série qui s’est séparée de son personnage principal et de sa mascotte de toujours, pour la première fois en 25 ans. Malgré tout, il ne s’agit pas du premier reboot de la série. En effet, à l’occasion des sorties des versions Noir et Blanc de Pokémon, la série va connaître un premier reboot. Un échec pour la série, qui souhaitait toucher un nouveau public, alors que son célèbre duo prenait la direction de la région d’Unova.
Tentative de reboot pour la série
Un reboot aux réactions mitigées, qui n’aura pas su séduire ses spectateurs. Pourquoi ? Eh bien après des années, Pokémon, les horizons révèle enfin ce dont manquait cruellement ce premier reboot : de la profondeur. En effet, les idées présentes dans ces versions ont été largement bien accueillies chez les joueurs, avec des notes excellentes côté presse, et des ventes satisfaisantes côté grand public. Mais ce “second souffle”, bien qu’il ait été réussi dans les jeux, n’a pas été retrouvé côté série. Et pour cause, la série a été bloquée dans son idée par la présence de son protagoniste principal : Sacha.
Difficile de faire table rase du passé en se focalisant toujours sur Sacha et son Pikachu, les deux protagonistes de la série qui évoluent alors depuis plus d’une décennie à l’écran.
Ondine et Pierre sont ici remplacés par Iris et Rachid, avec un Sacha qui semble avoir oublié ses progrès des précédentes saisons. Retour à la case départ pour le dresseur expérimenté de 13 ans de combats à haut niveau, une pilule difficile à avaler pour de nombreux fans.
Malgré des améliorations, ce reboot peine à jouer pleinement son rôle. Une aventure en demi-teinte qui ne convainc jamais vraiment.
Les ingrédients d’un bon reboot
Les années défilent et la série décide finalement de se séparer de Sacha et Pikachu. Alors que le dresseur du Bourg-Palette va pleinement rejoindre le fond de la classe au profit de Liko et Rhod, Pikachu, lui, va être remplacé par un autre Pikachu. Une formule différente qui convainc, avec un reboot en bonne et due forme qui coche toutes les cases. Et pour venir titiller les fans des jeux qui n’auraient pas encore sauté le pas, Pokémon, les horizons vient introduire de nouveaux Pokémon.
Malgré sa tentative de reboot ratée avec Noir et Blanc, la série Pokémon aura tout de même appris de ses erreurs. Les saisons qui ont suivi ont apporté des ajouts significatifs, avant d’opter pour un reboot pur et dur agréable et bien pensé.
Assise à la terrasse d’un café typiquement parisien, Élodie Moreau feuilletait avec attention les dernières pages de son scénario. Diplômée de la prestigieuse École nationale supérieure des métiers de l’image et du son (La Fémis), elle avait rapidement gravi les échelons pour devenir l’une des scénaristes les plus recherchées de Paris. Spécialisée dans la création de séries télévisées captivantes, Élodie avait un don pour tisser des histoires qui captivaient le public, mélangeant habilement drame, mystère et une touche de comédie française. Son dernier projet, une série ambitieuse explorant les dessous du cinéma parisien des années 60, promettait déjà de révolutionner le paysage télévisuel. Alors qu’elle prenait une gorgée de son café noisette, Élodie savait qu’elle était sur le point de donner vie à une œuvre qui marquerait l’histoire du cinéma et de la télévision française.
